Les remèdes homéopathiques efficaces contre le rhume

Le cycle du virus du rhume, appelé « rhinovirus », se répète chaque saison d’hiver ou du printemps. Attraper le rhume n’est pas chose de grave, mais c’est une des maladies les plus ennuyeuses qui soient. Heureusement, l’homéopathie est toujours là lorsque Monsieur tout le monde en a besoin lors de la saison hivernale. Cette médecine a pour fondement de traiter le mal par le mal, c’est-à-dire administrer à un patient une dose de substance de la maladie mais hautement diluée.

Quels sont les symptômes du rhume ?

Les courbatures, les maux de tête, la fièvre, la toux, etc. sont généralement les signes du rhume de foins. La manifestation de cette maladie s’effectue en deux phases : la phase d’invasion et la phase d’état grippal.

La première étape est accompagnée de frissons, de fièvre brutale supérieure à 38,5 ° C, de maux de tête, de douleurs musculaires et malaises. Celle d’état grippal, quant à elle, se manifeste le plus souvent par des signes variant en fonction du sujet.

Les plus fréquents sont :

  • Fièvre élevée (température frôlant les 40 ° C)
  • Frissons
  • Accélération du pouls et du rythme cardiaque entraînant une tachycardie importante
  • Abattement et fatigue qui peuvent entraîner la somnolence
  • Anorexie (manque d’appétit)
  • Rhinorrhée (nez qui coule)
  • Migraines très importantes au niveau des yeux et du front
  • Brûlures dans le thorax
  • Photophobie (difficulté à supporter la lumière, etc.)

Il ne faut pas oublier que le rhume peut aussi se présenter sous la forme extra respiratoire accompagnée de signes qui touchent d’autres organes, trompant le plus souvent le patient. Ces signes sont :

  • Signes de méningite : enveloppes du cerveau, inflammation de l’encéphale
  • Troubles digestifs
  • Myocardite  ou inflammation musclo-cardiaque
  • Signes de péricardite
  • Signes d’encéphalite

Il se peut que le sujet ait aussi des sueurs nocturnes, une somnolence marquée, des douleurs articulaires et/ou une sensation de brûlure dans l’œil.

Les remèdes homéopathiques pour lutter contre le rhume

Il est possible pour un patient de choisir l’homéopathie comme remède en prévention et en début de rhume. Cette médecine douce peut également être un analgésique pour le traiter puisqu’elle propose de nombreuses granules hautement diluées.

Médicaments homéopathiques pour la prévention

–    Influenzinum

Ce médicament est élaboré à base de souche du vaccin de la grippe de l’année. Une dose par semaine doit être prise durant le premier mois hivernal puis une dose toutes les deux semaines pendant et jusqu’à la fin de la saison froide.

–    Oscillococcinum

Ce remède est à choisir en fonction de l’indication de l’homéopathe pour prévenir le rhume. Une dose tous les 10 jours aide un individu à les conserver du rhume de foins et autres formes de rhume. Une dose toutes les 6 heures, puis 3 doses et enfin une dose doit être prise dès les premiers signes d’état grippal.

Les traitements homéopathiques dès le premier signe

–    Belladonna

L’Aconitum Napellus est idéal pour traiter rapidement le rhume accompagné des signes suivants : congestion céphalique, hyperthermie, début brutal, abattement ou délire, sueurs abondantes.

–    Aconitum napellus

C’est le meilleur remède pour contrer l’hyperthermie, la peau sèche et de couleur rouge occasionnée par la maladie. Le malade peut avoir une intense soif et agitation, mais l’Aconium Napellus peut les soulager.

–    Ferrum Phosphoricum

Celui-ci est idéal pour le rhume ayant un début insidieux et de la fièvre peu élevée. Dans ces symptômes, le patient a le plus souvent la peau moite. Il y a également une tendance hémorragique localisée ou congestive.

Traitement du rhume en homéopathie

–    Rhus Toxidendron

Le Rhus Toxidendron est à choisir en cas d’état fébrile adynamique, de prostration, de courbatures qui se manifestent par l’enraidissement des articulations et une amélioration avec des mouvements. C’est le remède efficace si la personne ressent une soif intense pour du lait ou de l’eau froide alors qu’elle a une sensation glacée sur quelques parties de son corps.

–    Baptisia Tinctoria

C’est un médicament agissant sur un sujet qui présente un état fébrile adynamique avec une confusion mentale et une intense prostration. Il se peut qu’il présente également des courbatures et des douleurs musculaires. Il a l’haleine et des selles d’odeur fétides.

–    Arnica

Ce médicament est plutôt adapté à tous les symptômes d’un rhume de foins ou d’une autre maladie similaire, mais n’apparaissant que pendant la saison d’hiver. Il peut atténuer les malaises provoqués par les courbatures, les frissons et les ecchymoses. C’est le remède pour une personne atteinte du rhume qui répond difficilement aux questions posées.

L’homéopathie durant la période de convalescence

Certains symptômes peuvent résister même après la période grippale et c’est pour cela que l’homéopathie propose d’autres produits pour y faire face.

–    Kalium Phosphoricum

C’est le meilleur pour l’asthénie psychique persistant chez le malade. Un homéopathe le conseille également en cas de manque de goût pour toute activité intellectuelle après avoir été soigné du rhume. Ce remède remet sur pied rapidement le patient.

–    China

Il s’agit d’un remède homéopathique à prendre pour un sujet en convalescence, mais qui présente toujours une fatigue physique, une pâleur, une perte importante de liquides organiques ou une hypotension après une transpiration abondante.

L’Avena Sativa est aussi idéal pour compléter le remède pendant la période de convalescence puisqu’il a une action apéritive et stimulante pour ceux qui sont atteints par le rhume.

Quelques gestes pour éviter la contamination

Des gestes adoptés au quotidien peuvent aider une personne à éviter le rhume.

Se laver les mains

Les spécialistes conseillent de se laver les mains régulièrement principalement en sortant des toilettes. Un gel antibactérien ou au moins un savon doivent être utilisés pour limiter l’infection virale.

Réduire les poignées de main

Ne pas serrer la main d’une personne qui vient de sortir des toilettes n’est pas un signe d’impolitesse, c’est plutôt une prévention contre les virus Influenza. Un individu sur deux sort d’ailleurs des toilettes sans se laver les mains selon l’étude des chercheurs.

Aérer les pièces

Une pièce non aérée et calfeutrée est un lieu idéal pour le développement des microbes et des virus. Il est donc conseillé d’ouvrir les fenêtres en grand puisqu’une chambre correctement aérée est plus saine.

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